La gestion du risque fournisseurs (TPRM – Third Party Risk Management) est un défi croissant pour les entreprises modernes. Entre les exigences réglementaires, les audits qualité, les évaluations de cybersécurité et la conformité ESG, de nombreuses organisations tentent encore de réaliser ce suivi dans des tableaux Excel… parfois avec des centaines, voire des milliers de fournisseurs à gérer.
Pourquoi le TPRM devient critique ?
Les chaînes d’approvisionnement sont de plus en plus complexes et interconnectées. La moindre défaillance d’un fournisseur peut entraîner des impacts financiers majeurs, des arrêts de production ou des ruptures de conformité réglementaire. Par exemple, dans l’industrie manufacturière, une société automobile dépend de ses fabricants de pièces détachées. Si l’un d’eux rencontre une difficulté financière ou de qualité, toute la chaîne de production peut être perturbée.
Les limites de la gestion “manuelle” (Excel)
Gérer des centaines de fournisseurs manuellement génère :
Des risques d’erreurs ou d’oublis (exigence mal suivie, document manquant)
Une vision incomplète ou obsolète de la situation réelle (un score de risque non mis à jour)
Un manque de preuves de conformité consolidées lors des audits
Un grand groupe dans le bâtiment a vu sa production stoppée plusieurs semaines suite à la faillite de son fournisseur principal, faute d’alerte sur sa santé financière. Dans la tech ou la finance, des sociétés ont dû revoir leurs contrats suite à des failles de cybersécurité non identifiées chez des partenaires essentiels.
Les solutions modernes d’automatisation
Aujourd’hui, des outils innovants permettent d’automatiser et de centraliser la gestion du risque fournisseur :
Inventaire centralisé et automatisé : Un acteur du secteur pharmaceutique a intégré un portail TPRM qui relie instantanément toutes les fiches fournisseurs, permettant de filtrer par niveau de risque ou par conformité réglementaire (ex : DORA).
Évaluation et notation automatisées : À l’aide d’outils comme SecurityScorecard ou Bitsight, les scores de cyber-risque de chaque fournisseur sont mis à jour en temps réel, accélérant les décisions d’achat ou de renouvellement de contrat.
Surveillance continue : Une entreprise du secteur financier utilise des alertes IA pour détecter toute modification dans la santé financière ou la cybersécurité d’un fournisseur, évitant ainsi les pandémies de fraude ou de non-conformité.
Intégration workflow et partage sécurisé : Des groupes industriels exportateurs ont déployé des plateformes qui automatisent la collecte, le stockage et le partage sécurisé des documents de conformité, facilitant les audits internes et externes.
Passage d’un centre de coût à un avantage stratégique
Avec l’automatisation, certaines entreprises ont réussi à transformer la gestion du risque fournisseur en avantage compétitif : meilleure anticipation des crises, conformité facilitée lors des audits, gain de temps pour les équipes. Par exemple, une direction achats d’un groupe agroalimentaire a pu gagner plusieurs semaines sur ses audits annuels et renforcer sa résilience face à des crises sanitaires.
Besoin de conseils ou d’une démonstration ? N’hésitez pas à prendre contact pour échanger sur les outils qui peuvent transformer votre gestion des risques fournisseurs en levier stratégique.